Nous n’avons
pas accepté, en 1996, que l’on supprime le service militaire, ce lien entre
l’armée et la nation, car nous craignîmes que cela provoque des dérives
dangereuses.
Nous pensons toujours que la défense doit être indissociable de l’idée de nation, de civisme et de
citoyenneté.
Les
menaces intérieures, quant à elles, sont pourtant présentes. Veut-on les
ignorer ? Pourquoi ?
Est-ce
ou non l’idéologie raciste et xénophobe de Hitler, la servilité de Pétain à ces
thèses qui furent responsables de la souffrance et de la mort de millions
d’êtres humains?
Cette
idéologie ne nourrit-elle pas, trop souvent, les propos et les écrits actuels
du Front National et des groupuscules identitaires?
Marine
Le Pen n’est-elle pas l’amie de tous les néo-fascistes européens qu’elle
fréquente?
(Dis-moi
qui sont tes amis je te dirai qui tu es.........)
Comment
ne pas se rappeler que Jean-Marie Le Pen, à l’époque, dans ses « 300
Mesures » s’engageait à constituer
une garde nationale et à remplacer la conscription par le volontariat.
Ces
idées ont-elles été abandonnées par sa fille qui souhaite arriver au pouvoir?
L’Armée,
coupée de la Nation, éloignée des citoyens, pourrait être, entre les mains de
certains « politiques » d’extrême-droite,
à l’origine de dérives dangereuses.
Il
est indéniable que les idées d’extrême-droite, notamment celles du Front
National, sont de plus en plus infiltrées dans toutes les administrations, y
compris la Police et l’Armée.
Un pouvoir militaire, totalement
autonome, n’acceptant pas les valeurs de la République, entre les mains d’un
président pouvant exercer les pleins pouvoirs en vertu de l’article 16 de la
constitution, enlèverait tout contrôle à
la Nation.
Chaque citoyen a,
aujourd’hui, le devoir de défendre
ces valeurs. Il doit avoir, aussi, le droit
et la capacité de « porter les armes » au sein de l’armée de la
République.
Cette
tolérance s’apprend dans le brassage des individus, des cultures et des
mentalités.
La
conscription, comme l’école, est un des rares moyens de brassage et
d’intégration au moment où les lieux de socialisation notamment les partis
politiques, les syndicats et les Eglises sont en crises profondes et où la
fracture sociale prétendument raciale continue de s’aggraver.
C’est
un pouvoir militaire, installé à Alger, qui conduisit à la chute de la 4ème
République en 1958, et le putsch militaire d’avril 1961 n’a pu avorter que
grâce au comportement républicain du contingent.
Il
pourrait être suivi d’un service civique ( Humanitaire, solidarité, écologie).
Ces
officiers, recrutés dans les lycées civils de l’éducation Nationale, seraient
formés par un véritable enseignement universitaire dans les Grandes Ecoles
Militaires, et n’appartiendrait plus à
une même caste.
Nous
nous rappelons des appelés ( les fameux gars du 17 ème ) refusant en 1905 de
charger les manifestants vignerons à Montpellier et des appelés et rappelés, en
Algérie refusant de suivre les Généraux putschistes en 1961.
Résister
Aujourd’hui
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