13 décembre 2017

Pour une autre politique migratoire

 470 associations et collectifs citoyens interpellent le nouveau gouvernement et ont décidé de s’organiser pour que leurs constats, leurs demandes et leurs propositions soient entendus. Elles ont lancé ces jours-ci les Etats généraux des migrations.

En effet, les pouvoirs publics continuent de mener une politique qui fragilise, et dans bien des cas aggrave la situation des étrangers. La chasse aux migrants, même mineurs, souvent brutale, continue dans les Alpes Maritimes comme dans les Hautes Alpes, près de Calais et partout en France, tandis que se succèdent les condamnations de citoyens dont le seul "crime" est d'être venus en aide à des migrants dans la détresse. Dans une circulaire du 20 novembre le ministre de l’intérieur donne des consignes très fermes à ses préfets pour « éloigner » les étrangers en situation irrégulière, c’est-à-dire ceux auxquels on refuse tous les jours de donner l’asile.

En France, plus de 70% de ces migrants, fuyant la guerre, les persécutions et la misère, se voient refuser l'accès au statut de réfugiés !

Début septembre, le Président Macron a annoncé la préparation et le débat prochain d’un projet de loi « sur l’immigration », dont les maîtres-mots devraient être la sélection accrue entre « bons » et « mauvais » migrants, l’accélération des reconduites aux frontières des migrants , et le renforcement de la politique de contrôle migratoire, y compris en opérant directement en Libye, au Tchad ou au Niger.

A Aix et dans le Pays d'Aix, face aux carences de l'Etat, des centaines de citoyennes et citoyens (plus de 400) et une trentaine d'associations, réunies dans le collectif Agir, ont accueilli, accompagné, hébergé 110 demandeurs d'asile.

A l'occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, ces citoyens et ces associations organisent une lecture de poèmes en bas du Cours Mirabeau, de 11 à 17h, et un rassemblement à 17 h au même endroit, pour réclamer une autre politique migratoire, humaine et respectueuse du droit d'asile, en particulier pour :

-        Un accueil digne des migrants et un octroi plus large du statut de réfugié

-        La mise à l’abri de tous les enfants non accompagnés

-        La fin des violences policières à l’encontre des migrants et réfugiés

-        L’abandon des poursuites contre les citoyens solidaires.

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Signatures : Collectif Agir, la Cimade – Groupe local du Pays d’Aix, Ligue des droits de l’Homme – Section d’Aix-en-Provence et du Pays d’Aix, A.I.T.E Aix-Marseille, Asti, Aix Solidarité, Artisans du monde, Atmf, Attac, Carrefour citoyen de Venelles et du Pays d’Aix, Faire Village ensemble à Cadenet, Femmes Forum Méditerranée, I.r.i.s.s.e., Le Planning familial 13, Osez le féminisme 13 !, "Résister Aujourd’hui", Secours Catholique, Secours populaire français SPF, 

30 novembre 2017

Après l'élection de Trump ...............(lettre à nos adhérent.e.s et ami.e.s)


Trump (sic Marine Le Pen) a joué sur les peurs, sur les mécontentements, sur une campagne raciste, et voila le résultat.

Il va falloir se ressaisir, chez nous, en faisant attention aux divisions stériles, dangereuses, voire suicidaires car l'Europe ( Autriche, Italie, etc.) et la France notamment glissent vers ce populisme d'extrême droite.
Il va falloir : 
Obliger les politiques à avoir enfin : 
¤ un débat sur le fond( ce qui a manqué aux USA).
¤ un débat démontant argument par argument le programme mensonger du Front National.
¤ un débat provoquant la prise rapide de mesures privilégiant l'Egalité, la Fraternité et la Justice Sociale.
Rappeler toujours ce qui s'est passé dans les années trente en parallèle 
avec ce qui se répand, actuellement, à travers l'Europe et le monde.
Réfléchir, créer un climat d'unité d'action, car seuls nous ne pouvons rien mais nous pouvons être une des chevilles ouvrières de ce sursaut unitaire.
Provoquer une action ''médiatique" forte
Ne soyons pas timorés, il va falloir 
que chacun(e) d'entre nous soit à son poste de combat en fonction de ses forces 
que chacun(e) d'entre nous sache privilégier l'essentiel.

A vous d'enrichir ce débat, 
nous avons vraiment besoin des idées de chacun(e) d'entre vous.

Michel Vial, Président Fondateur  (Novembre 2016)

10 septembre 2017

Des paroles aux actes……………?.


Le 27 avril 2017, Emmanuel Macron, lors d’un meeting à Arras déclarait :

« La fracture sociale, on en parle depuis 20 ans. Elle est essentielle et elle reste là. Hé oui, on ne peut pas faire réussir le pays si ce n’est la réussite que de quelques-uns »

Dans son discours devant le congrès à Versailles le 3 juillet 2017 nous l’entendions affirmer :

« Les Français demandent à leur gouvernement de rester fidèle à l’histoire de la France ».

Il se targue de vouloir faire une nouvelle politique avec tous les ‘’progressistes’’.
Au nom des Résistants qui ont combattu pour la Liberté, l’Egalité et la Fraternité,    

nous le prenons ‘’aux mots’’,

que son gouvernement fasse sortir des difficultés et de la misère toutes celles et tous ceux que la société a sacrifié car, nous l’avons déjà démontré, les national-populismes prospèrent toujours sur le terreau du chômage, de la misère et de l’inculture et nous n’en voulons pas.

Ce marais de la Colère, de la Haine et de l’Intolérance, il faut l’assécher d’urgence en prenant, à court terme, des mesures économiques et sociales hardies en faveur de toutes celles et tous ceux qui, trompés, en souffrance, se jettent inconsciemment dans les bras de l’extrême droite ou rejoignent un Islam intégriste.

Le programme du Conseil National de la Résistance très ambitieux prônait la participation des citoyens à la conduite de la nation et leur émancipation sur les forces de l’argent en préconisant :
«l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie…….le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques»……………….……des mesures sociales, dont un rajustement important des salaires et un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence décents…..……..……………….le droit à l’Education et à la Culture pour tous ».

Ce programme dit ‘’des Jours Heureux’’ est considéré comme la véritable pierre angulaire du système français et pendant des années, il a été comme le ciment du pays mais 72 ans après qu’en reste-t-il ?

La justice économique et sociale, l'art, la culture et l'éducation populaire, au cœur du programme du Conseil National de la Résistance, sont pourtant, aujourd’hui encore, les ferments nécessaires à une citoyenneté vivante, à une démocratie participative.                      
Aujourd’hui, exigeons du gouvernement la réalisation de ses promesses, la fidélité à l’histoire de France, mettant fin à la fracture sociale, en respect de la Mémoire de nos aînés qui ont combattu dans les maquis ou souffert dans les camps et ont su remettre la France en marche.   

Reprenons toutes et tous, ensemble, nos destinées dans une nation plus juste, plus démocratique, plus généreuse où chacune et chacun pourra travailler, se nourrir, se loger, se soigner, s’éduquer et se cultiver comme le prévoyait le programme du Conseil National de la Résistance et comme le 1er gouvernement de la 4ème République a eu le courage de l’appliquer dès 1945, dans une France pourtant exsangue après 5 années de guerre et de privations. 
  
Sinon, avec Léo Ferré
"nous donnerons l’alarme avec des cris d’oiseaux"   

      Michel VIAL Président-Fondateur

06 septembre 2017

Walter Bassan, une vie de résistance

 

Notre ami Walter Bassan, haute figure de la Résistance en Haute Savoie, Président de la Fédération Nationale des Déportés Internés, Résistants et Patriotes, un des fondateurs du CRHA, nous a quitté dans la nuit du 4 au 5 septembre 2017.  

Ci-après un extrait de l’ouvrage "Walter : une vie de résistances" par Claire Rosler 

 Mes convictions de citoyen, 

Je voudrais dire avant tout que la vie vaut la peine d’être vécue. Je suis un militant de base, un homme de terrain, dont le parcours semé de terribles épreuves a fait un citoyen conscient de ses responsabilités. J’apporte ma pierre à ce combat pour la défense inconditionnelle de l’être humain et des valeurs démocratiques. 

Ma conviction profonde est que, quels que soient le lieu de naissance et la couleur de peau, il y a une seule race, la race humaine qui mérite d’être respectée et défendue. A toutes les époques il y a eu des hommes et des femmes qui se sont battus pour une société meilleure, qu’il s’agisse des esclaves dans l’antiquité ou des révolutionnaires de 1789, sans oublier les Résistants de 1940-1944, les opprimés ont toujours fini par gagner. Il faut donc poursuivre le combat contre les inégalités, sans tomber dans la lassitude, le pessimisme ou le désarroi ambiant, car les victoires résultent d’un engagement constant. 

On n’est pas citoyen par intermittence, ni en surface : la conscience citoyenne s’ancre profondément dans l’être et l’accompagne sa vie durant.

La société de consommation actuelle a tendance à enfermer les gens dans des attitudes individualistes où chacun s’isole, vit pour lui-même et sa sphère privée. Pour en sortir, il faudrait ré-instaurer les liens entre les personnes et reconstruire une société plus solidaire, qui permette un partage plus égalitaire des richesses et offre une promotion à chaque être humain.  

Notre société trop souvent mécanique, froide et impersonnelle, souffre d’une déshumanisation, de logiques strictement comptables et de perspectives à courte durée. Une citoyenneté bien comprise devrait instaurer davantage de partage, de fraternité et de liberté pour conduire des actions créatrices d’avenir.

Choisir de résister, c’est faire un choix de vie, pour préserver la vie, et ce choix engage pour toute une vie. Aucun retour en arrière n’est possible. On ne peut pas effacer les leçons de l’histoire apprises au contact d’événements si douloureux. 

Résister au nazisme hier, c’était une décision qui s’imposait à moi. Lutter constamment contre les dérives, qu’elles soient fascistes, nazies, néo-nazies, xénophobes, liberticides, inégalitaires ou individualistes, est un moteur permanent dans mes orientations de vie, aujourd’hui comme hier.

J’espère que nous serons nombreux à faire du mot « Résistance » un moyen contemporain pour inventer une société meilleure.

Nous devons résister, encore et encore.

Walter Bassan, Paroles de résistance 2017

14 juin 2017

Appel à tous les citoyens, à la jeunesse et aux abstentionnistes

 

Attachés aux idéaux de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, valeurs pour lesquelles se sont battus nos aînés dans la Résistance 40/45, et dont la défense et la sauvegarde ont coûté tant de souffrances et de sacrifices en France et en Europe,

En respect aux martyrs des Déportés, des Fusillés et des Torturés de la barbarie nazie, il n’est pas possible de laisser élire, le 18 juin 2017, des députés F.N. ou apparentés dont les idées sont la négation même des valeurs que nous défendons.

En conséquence, nous appelons notamment les abstentionnistes, les jeunes à se mobiliser, au nom des valeurs qui ont fait et font la France, pour vaincre chacun-e des candidat-e-s de la haine et de l’intolérance.

Votez massivement pour la candidate ou le candidat qui lui est opposé,

«Résister Aujourd’hui» le 14 juin 2017


 

22 mai 2017

Aux Fondations et Associations Résistance et Déportation

 

Aix en Provence le 22 mai 2017

 Madame la Présidente, chère amie,

Monsieur le président, cher ami,

Lors des élections présidentielles, comme de nombreuses Fondations et Associations de Résistant.e.s, Déporté.e.s et lnterné.e.s, attachées aux idéaux républicains de Liberté, d'Egalité et de Fraternité dont la défense et la sauvegarde ont coûté tant de sacrifices, « Résister Aujourd’hui » a estimé de son devoir de rappeler notre histoire et de mettre en garde les électeurs-trices en appelant à rejeter le Front National de Marine Le Pen dont l’accession au pouvoir serait la négation de ces mêmes idéaux et valeurs qui ont fait et qui font la France.

Grâce à la clairvoyance des citoyens nous avons ensemble, le 7 mai, freiné la montée arrogante de Marine Le Pen et des idées qu'elle instille mais son parti, mais son parti avec 33% n'a jamais représenté un danger aussi grand pour la démocratie.

Quels moyens pouvons-nous mettre en oeuvre pour que le FN n'ait plus sa place dans Ie paysage républicain et démocratique qui est le nôtre ? car dans 5 ans la situation risque d'être encore plus inquiétante.

Dès les législatives 2017, il est absolument nécessaire de faire barrage, dans chaque circonscription au F.N. et à ses séides ; il faut assécher le marais lepéniste, qu’aucun.e député.e d’extrême droite ne soit élu.e.

Nous n’oublions pas, entre autres, que Jean-Marie Le Pen affirmait que « I'occupation allemande n'avait pas été "particulièrement inhumaine" en France » et que sa fille Marine, apprès son succès aux européennes avait tenté de créer un groupe avec les ligues fascistes d’Italie du Nord et les partis d’extrême droite de Belgique et des Pays-bas, cherchant à conforter cette idéologie qui ne l’abandonne jamais.

"le ventre est encore fécond d'où est sortie la bête immonde " {Bertofi Brecht)

Nous savons qu'elle peut se réveiller à tout moment si nous n'y prenons garde.

Nous sommes persuadés qu’un appel commun pour ces élections législatives signé par toutes les Fondations et Associations engagées pour perpétuer la Mémoire de la Résistance et de la Déportation et éviter les résurgences serait plus efficace que des appels séparés.

Que pensez-vous d’un message commun que nous adresserions aux électeurs-trices mais également au nouveau président et à l’ensemble des candidat.e.s aux législatives, et sur quel texte pourrions-nous nous rejoindre dans un consensus nécessaire et plus efficace ?

Merci de nous répondre rapidement en raison de a proximité des Législatives.

A vous lire

Cordialement vôtre 

Catherine Piat présidente    

Michel Vial président fondateur


                                                  

 

04 mai 2017

Communiqué de l'ANACR 29 après la présidentielle de 2017

 

Dans un communiqué, l'Association des anciens combattants et amis de la Résistance du Finistère (ANACR 29) appelle à dire "non à la haine" et "à rester fidèle aux valeurs de la Résistance et de la République".

Pour l'ANACR 29, "le résultat obtenu le 23 avril par la candidate du Front national au premier tour de l’élection présidentielle – plus de 7.600.000 voix, plus d’1,2 million de plus qu’en 2012 – soulève une vive inquiétude, car elle traduit une progression des idées xénophobes et liberticides qu’elle professe ; inquiétude d’autant plus grande que d’autres candidats, par conviction ou surenchère démagogique à visées électoralistes, s’en sont parfois fait l’écho ". Avant le deuxième tour de la présidentielle prévu dimanche, l'association appelle les électeurs, "en conscience et en toute liberté, à prendre en compte dans la détermination de leurs choix les valeurs exprimées par le Programme du Conseil national de la Résistance, ainsi que la nécessité de prolonger, sans faiblesse ou complaisance, le combat antifasciste des Résistants".


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/presidentielle-2017/presidentielle-en-bretagne/presidentielle-l-anacr-29-appelle-a-dire-non-au-parti-de-la-haine-04-05-2017-11499897.php#Rbm5T6DT2EDdUK5j.99

30 avril 2017

Appel solennel des anciens Résistants et Déportés à Aix-les Milles ( 13 )

 


"Face à l'extrémisme nationaliste, levons-nous à notre tour pour éviter à nos enfants un sort funeste" ont-ils clamé ce dimanche 30 avril 2017, lors de la journée nationale en souvenir des victimes et des héros de la déportation. En forme d'alerte

La journée est, chaque année, inscrite dans le calendrier. Mais en ce printemps 2017, elle revêtait une signification toute symbolique. Un sentiment général de "fortes inquiétudes face aux dangers extrémistes qui guettent la France"... Des appels solennels qui s'enchaînent "pour exhorter chacun à la responsabilité", à retenir les leçons de l'histoire pour "ne pas revivre les temps douloureux qu'ont vécus tous les Français et en particulier les déportés et les résistants" : en ce dimanche 30 avril, gravité et vigilance se sont jointes à l'émotion lors de la cérémonie organisée à l'occasion de la journée nationale en souvenir des victimes et des héros de la déportation au site-mémorial du camp des Milles, puis place des Martyrs-de-la-Résistance en centre-ville d'Aix.

Abraham, Jacques, Maria, Clara... Ces noms sont égrenés, un à un lentement : chacun avec son âge, autant de vies insouciantes interrompues brutalement, parfois à l'âge d'1 an. "Vichy avait demandé à Berlin de pouvoir déporter aussi les enfants. Ces noms de la centaine d'enfants juifs déportés du camp des Milles vers Auschwitz résonnent aujourd'hui comme un appel à une mobilisation urgente. Car cette lecture suivait celle de son poème 'Hantise' par Denise Toros-Marter, déportée à 16 ans dans ce camp d'extermination et rappelant les conséquences ultimes de cet extrémisme au pouvoir en France prêtant la main à la folie meurtrière du régime national-socialiste", rappelle, dans un communiqué, la Fondation du camp des Milles.

"Véritables ennemis de la France"

Après la lecture des noms des Justes parmi les Nations ayant oeuvré au camp des Milles, Bertrand Manen, fils du pasteur Henri Manen, reconnu parmi ces Justes avec son épouse Alice, pour leurs actions de sauvetage en faveur des déportés du camp des Milles, a souhaité alerter gravement :"Prenons garde. Aujourd'hui, les suffrages de 47,5 % des départements français ont placé en tête un parti ouvertement xénophobe. C'est beaucoup plus que le pourcentage dont Hitler disposait en Allemagne lors de sa prise de pouvoir (…) Pour que la France ne devienne pas, à son tour, l'enfer sur terre, il est plus que temps que toutes les forces démocratiques, sans exception, mettent en lumière, explicitent et combattent les mythes sulfureux véhiculés par ces véritables ennemis de la France. Que tous et toutes, en responsabilité ou non, prennent également garde à ne pas banaliser, par des paroles dont la portée peut dépasser leur pensée, ces thèses mortifères. Nos parents et nos grands-parents ont su mener ce combat debout, levons-nous à notre tour pour éviter à nos enfants un sort funeste."

"Ce risque mortel ne peut pas être pris"

Une alerte au présent, un vibrant appel à la vigilance citoyenne, appuyés par Alain Chouraqui, président de la Fondation du camp des Milles - Mémoire et éducation qui choisit symboliquement, "compte tenu du moment historique que notre pays vit actuellement", de lire un appel solennel des "grands anciens" du site-mémorial, eux-mêmes déportés et résistants. Dans ce texte, Denise Toros-Marter, Louis Monguilan et Sidney Chouraqui rappellent : "Nous, anciens résistants et déportés, nous avons appris durement à reconnaître les visages et les masques de l'exclusion et de la haine (...) Nous avons connu, subi et combattu le régime de Vichy et sa politique d'extrême droite, autoritaire, nationaliste, xénophobe et antisémite (...) Aujourd'hui, en France et en Europe, nous voyons monter à nouveau cette xénophobie, ce nationalisme, ces racismes et cet antisémitisme (...) Avec leurs menaces contre la paix civile entre Français (...) Nous ne supportons pas l'idée que les héritiers des politiques antirépublicaines que nous avons connues, puissent à nouveau exercer et détourner le pouvoir républicain (...) Nous savons jusqu'où mènent l'intolérance et l'exclusion au pouvoir. Nous en connaissons la dynamique meurtrière (...) Pour notre pays, pour les valeurs de la République, pour nos enfants et petits-enfants, ce risque mortel ne peut pas être pris."

Puis Alain Chouraqui a fait part de sa "honte" pour sa génération. "J'ai honte qu'après ce que nous avons appris de l'histoire, de votre histoire, nous vous infligions à vous, nos anciens, à nouveau, un monde qui vous inquiète, un monde qui vous rappelle ce que vous avez connu. Un monde où vous devez nous alerter sur nos myopies et nos aveuglements. Et puis je ressens une détermination que vous nous avez transmise car dans les moments les plus sombres, vous avez su résister et vaincre. Et aussi une fierté de voir une nouvelle génération, par exemple le personnel du site-mémorial, s'en inspirer. Voilà aussi l'espoir."

 Nous avons appris durement à reconnaître les visages et les masques de l'exclusion et de la haine." Trois "Grands anciens" du site mémorial du Camp de Milles, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), ont lancé un appel solennel ce dimanche 30 avril pour dénoncer le "risque mortel" de laisser passer l'extrême-droite au second tour de la présidentielle,

Nous savons bien que tous ceux qui sont attirés par les extrêmes ne sont pas eux-mêmes des extrémistes. Mais ce fut le cas aussi pour beaucoup de Français ou d'Allemands séduits un moment par Pétain ou Hitler dont ils n'imaginaient pas les horreurs futures", ont-ils poursuivi. "Nous ne supportons pas l'idée que les héritiers des politiques antirépublicaines que nous avons connues puissent à nouveau exercer et détourner le pouvoir républicain. (...) C'est aujourd'hui l'extrémisme nationaliste qui risque de conquérir le pouvoir dans notre pays, et qui présente donc le danger le plus immédiat pour nos libertés et pour l'unité de notre peuple", ont ajouté les "Grands anciens".

"Peu importe que l'on nous accuse de diabolisation. Car 
nous avons connu les 'diables ordinaires' qui peuvent préparer l'enfer. Nous savons jusqu'où mènent l'intolérance et l'exclusion au pouvoir. Nous en connaissons la dynamique meurtrière", ont-ils lancé avant de conclure "pour notre pays, pour les valeurs de la République, pour nos enfants et petits-enfants, ce risque mortel ne peut pas être pris".

 Nous voterons Macron pour éviter le pire,

Il est urgent, mais encore temps, de résister

 

Stéphane Hessel nous appelait, à travers ses écrits, à nous indigner, à nous engager en résistant, fidèles aux principes et aux valeurs du Conseil National de la Résistance.

Il nous appartient de veiller toutes et tous ensemble pour que notre société reste une société dont nous soyons fiers :

¤ pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés,

¤ pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale,

¤ pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis.

 C’est donc un appel à résister contre l’indifférence que nous lançons aujourd’hui.

 Le Conseil National de la Résistance dès 1943 refusait le diktat du profit et de l’argent, la coexistence d’une extrême pauvreté et d’une richesse arrogante, la dépendance des médias vis-à-vis des puissants, la mise à mal de la sécurité sociale. Ce que nous vivons aujourd’hui.

Résister à ce type d’injustices est plus dur, considérait Stéphane Hessel, que de résister face au nazisme, il ne s’agit plus ici de faire sauter un train mais de réfléchir, de participer à l’élection de bons gouvernants, disait-il.

A la veille de l’échéance électorale de 2017, il est urgent mais encore temps que les démocrates, ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, s’unissent, comme ont su le faire nos aînés dans la Résistance, pour rejeter les appels à la haine, à l’intolérance et établir de nouvelles institutions privilégiant la fraternité, la dignité, la justice sociale et la solidarité.

Il est trop tard pour tergiverser, nous souhaitons que les mouvements et associations exigent ensemble cette inflexion de la politique.

Le comité national de "Résister aujourd'hui" le 30 avril 2017

26 avril 2017

Résistons le 7 mai contre l’affront Le Pen



-Nous nous déclarons profondément choqués par le score important de Marine Le Pen au 1er tour des ‘’Présidentielles’’ ce 23 avril 2017 et sa qualification pour le second tour le 7 mai.
On aurait pu espérer que la mémoire collective ne permette pas cet affront aux valeurs de la République et de la Démocratie.

-Nous trouvons scandaleux et révoltant qu’aujourd’hui déjà puissent être oubliés les millions de victimes du racisme et du fascisme, et les leçons des engrenages fatals de l’intolérance et de la violence qui ont conduit l’Europe à la pire catastrophe de son Histoire.

Marine Le Pen a repeint la façade du F.N. pour « séduire » des électeurs de tous bords mais nous ne sommes pas dupes de cette démagogie : nous n’oublions pas que le FN est le parti qui a été le plus condamné  pour ‘’racisme’’, ‘’antisémitisme’’, ‘’surprenante complaisance à l’égard du nazisme’’, ‘’détournement de fonds’’, faits de violence’’ etc.

Marine Le Pen bafoue, dans tous ses discours, les Droits fondamentaux des êtres humains et surfe avec délectation sur le sentiment d’insécurité pour faire des propositions simplistes qui ne résoudront rien mais qui fractureront la société.

Marine Le Pen dit parler « au nom du peuple » comme l’ont fait tous les fascistes avant elle (Hitler et Mussolini en particulier) alors que presque 80% des Français(e)s n’ont pas voté pour elle.

Marine Le Pen est soutenue par tous les mouvements néo-nazis et fascistes d’Europe avec lesquels elle entretient des relations très soutenues.

En conséquence, «Résister Aujourd’hui» vous appelle à rejeter massivement la candidate du Front National.

Que nous soyons de droite, de gauche ou d’ailleurs, au second tour des présidentielles le 7 mai 2017,
nous devons battre avec le plus de force possible  Marine Le Pen car le danger est là :
elle défend toujours la même idéologie raciste, antisémite, xénophobe et vichyste
que son père qui fondait, en 1972, le Front National avec d’anciens miliciens et collaborateurs.

Vous ne vous reconnaissez pas dans la candidature d’Emmanuel Macron mais vous êtes humaniste et digne défenseur(se) des valeurs que défendaient nos aîné(e)s dans la Résistance au nazisme.

Que feraient, à votre place, celles et ceux qui ont contribué à libérer la France du joug hitlérien ?
Comment pourraient-ils voter pour des néo-nazis ou celle qui les fréquente?

« Résister Aujourd’hui » vous appelle à faire comme ils l’auraient souhaité, comme ils l’auraient fait.

Nous vous appelons solennellement à voter  le 7 mai
pour faire barrage à Marine Le Pen.

S’abstenir ou voter blanc serait laisser d’autres décider pour vous.

« Il y a différents chapitres de l'histoire.
Le passé, la douleur des grandes guerres, je n'y peux rien changer.
Nous sommes dans un moment de bascule, comme au XVIIIe siècle,
lorsque Schiller et Montesquieu sont montés au front en même temps face aux nationalismes.
Quand les loups hurlent, il faut sortir du bois. »

Fatou Diome



Le Comité National de ‘’Résister Aujourd’hui » le 26 avril 2017

25 avril 2017

Appel de l’ARAC pour le 7 mai 2017

 

La République est en danger !

Au lendemain du premier tour des élections présidentielles, l’ARAC est inquiète. Les deux candidats ne représentent ni l’espoir, ni l’attente qui fait défaut aux Français, dans une société minée par les inégalités, le chômage, les affaires.
Nous voulons une société de « Liberté, Égalité, Fraternité ».
L’ARAC depuis 100 ans, combat pour la paix, contre le fascisme et l’extrême-droite, pour l’émancipation humaine.
Nous pensons à ces luttes qui ont construit la France depuis 1789, aux combats de la Résistance contre l’occupant, au programme du Conseil National de la Résistance, aux grèves qui ont marqué les 70 dernières années pour faire avancer la démocratie, les acquis sociaux et réduire ainsi les inégalités.
La démocratie, notre vie, celle de nos enfants, celle des générations futures, la dignité humaine, les enjeux de la souveraineté de la France et son rôle dans le monde sont en danger.
Regardons la situation en face avec courage et détermination.

Avec Marine Le Pen, l’histoire le montre, nous savons que la République, la démocratie et les libertés n’ont rien à attendre de l’extrême-droite. En Italie, au Portugal, en Grèce, en Espagne, en Allemagne, puis au Chili, les fascistes ont laissé de tristes souvenirs, et aujourd’hui la montée de l’extrême-droite en Europe notamment en Turquie montre que la bête immonde n’est pas morte.
Avec le Front National, la République, la démocratie n’ont rien à gagner. Derrière le lustre il y a le fond, et même peint en blanc, l’extrême-droite et le fascisme sont noirs pour le plus grand malheur des peuples.
L’ARAC et son mensuel « Le Réveil des Combattants » estiment de leur devoir de combattre les montées de l’extrême-droite, des fascismes, des nationalismes, en Europe et dans le monde.
Avec Emmanuel Macron derrière un langage faussement nouveau qui vante les vertus de ce qu’il appelle « l’économie moderne », c’est en réalité un homme du passé. C’est le choix des banquiers, des grands groupes économiques.
Macron c’est l’homme de la finance, il veut une Europe fédérale, étouffer la souveraineté des Nations et des peuples, mieux organiser la mondialisation et le marché unique pour le plus grand bien des profiteurs.
Macron, c’est la casse du Code du travail, de la Fonction Publique, la réduction des dépenses de santé et la remise en cause de la Sécurité Sociale, comme des allocations chômage…
Macron, c’est l’homme qui veut mettre en œuvre les recommandations de la Commission Européenne. Nous avons
l’exemple de cette politique sous les yeux avec ce que vit le peuple grec depuis 10 ans.
Dans cette situation désastreuse, il nous faut penser à demain.
C’est pourquoi l’ARAC entend faire barrage au Front National, à utiliser sans hésitation et avec courage le seul bulletin
qui permettra de s’opposer à Marine Le Pen, de réduire l’assise et l’influence du Front National.
Mais refuser de trancher c’est demain avec l’extrême-droite risquer de pleurer des larmes de sang. L’histoire nous l’a prouvé. Aujourd’hui avec Marine Le Pen aux portes du pouvoir, la République est en danger.
Dans le même temps, nous avons à nous rassembler, à engager l’action contre le représentant de la finance en France et la politique qu’il veut mener.
C’est de ce courage, de cette décision de rassemblement que dépend l’avenir de la République.
Demain seront des jours de lutte et de combats. Tout faire pour éviter l’élection du Front National est un acte de résistance, responsable, courageux et porteur d’avenir.
C’est cette démarche que l’ARAC va contribuer à faire connaître dans les jours qui viennent tout comme elle a su prendre, depuis un siècle, ses responsabilités quand la République et la démocratie étaient en danger.
Villejuif le 25 avril 2017
Le Secrétariat National

19 avril 2017

Bayrou défend à Lyon les valeurs et acquis du Conseil national de la Résistance

 

François Bayrou s'est posé lundi à Lyon en défenseur des valeurs et des acquis du Conseil National de la Résistance, en dénonçant l'absence de discours de Nicolas Sarkozy et François Hollande sur les menaces qui pèsent sur le modèle social et de service public français.

François Bayrou a ouvert son meeting lyonnais devant plus de 2.000 personnes réunies au parc des expositions "Eurexpo" en dédiant la réunion publique à jeune philosophe Lyonnais, Gilbert Dru, résistant au nazisme, fusillé à 24 ans en juillet 1944 et auquel Louis Aragon dédia son poème "la rose et le réséda".

Plus tôt, dans la matinée, le leader centriste avait participé à l'hommage national à Raymond Aubrac, un autre grand résistant.

"Tout cela à une signification d'autant plus importante aujourd'hui que, dans les moments où on a le sentiment que les choix qui vont être prononcés sont vitaux, le peuple français a une référence: le Conseil national de la résistance qui a unifié les sensibilité du pays pour le reconstruire", a-t-il dit.

"Et nous sommes, à notre place, les héritiers du Conseil national de la résistance. Nous revendiquons son héritage", a-t-il lancé en affirmant : "ses valeurs, l'humanisme et la vérité, sont aujourd'hui en danger".

"Nous, nous appelons à une démarche d'unité nationale pour sauver le pays et le projeter dans l'avenir", a-t-il dit en se moquant une fois encore des rassemblements géants organisés dimanche par Nicolas Sarkozy et François Hollande

"Nous avons vécu une journée de dupe où le seul message était l'épreuve de force: nous, on a une foule plus grosse que les autres", a-t-il ironisé en dénonçant des rassemblements coûteux où l'on ne dit rien.

Revenant sur l'héritage du Conseil national de la Résistance, François Bayrou a vanté "le modèle de solidarité le plus ambitieux au monde" qu'il a laissé à la France.

"Mais, c'est aussi le modèle le plus cher a financer. Il faut 57% du PIB (richesse nationale) pour payer la solidarité: la santé, le remboursement des feuilles de sécu, les hôpitaux, la retraite... Et je dis que ce modèle est aujourd'hui en danger avec celui des services publiques", a-t-il expliqué en se posant en défenseur de ce modèle de solidarité.

"L'Espagne a fait une coupe de 17% dans son budget public, avec 10 milliards d'euros de coupes supplémentaire dans les budget de l'Education et de la santé. Moi, je ne veux pas de cela pour notre pays", a-t-il lancé en dénonçant l'absence de discours des deux favoris sur ce risque pour la France.

François Bayrou a de nouveau plaidé pour une réduction drastique du surendettement français et pour un investissement prioritaire dans le "produire en France".

"S'il y avait une justice, les plus jeunes des Français devraient organiser des manifestations pour mettre en accusation ceux qui était au pouvoir et on tiré des traites sur leur avenir", a-t-il dit en visant les gestions successives de la droite et de la gauche.

 

14 avril 2017

Abstentionnistes, Réveillez-vous ! Demain il sera trop tard !

 

Aujourd’hui, confrontés à une déstabilisation sociétale profonde et à une montée arrogante des extrêmes-droites, nul ne peut exclure que Marine Le Pen fasse un score important aux prochaines élections présidentielles.

Chacun-e d’entre nous doit réfléchir car nous savons toutes et tous que le F.N. avance masqué : il surfe sur le mécontentement social qui alimente les peurs, les racismes et les nationalismes.

Cette idéologie menace les libertés publiques, divise les Français-es, exacerbe l’exclusion, conduit inévitablement à l’affrontement et aux régimes autoritaires

Dans les villes qu’il dirige, le F.N. s’attaque aux manifestations culturelles, retire les subventions des associations qui s’opposent à la pensée unique et revendiquent la liberté d’expression et de création et il veut inscrire le principe de « préférence nationale »dans la Constitution !

C’est la négation de la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité ». Mme Le Pen rejette des pans entiers de la population : les étrangers, les musulmans, les homosexuels, les syndicalistes, les femmes libres et émancipées, les journalistes, les militants des Droits de l’Homme, les Résistants d’aujourd’hui.....

Dans un contexte européen et mondial qui voit s’étendre l’exploitation nationaliste des insatisfactions populaires, l’élection de Mme Le Pen fracturerait notre société avec des conséquences destructrices incalculables.

Oui, nous pouvons la combattre !

Il est urgent de démasquer ce personnage aussi dangereux que son père !

Le saviez-vous ?

_ Mme Le Pen côtoie régulièrement les néonazis européens en Autriche, en Allemagne et ailleurs...

_ Mme Le Pen veut faire croire qu’elle défend la laïcité mais sa conception est très éloignée de la loi de 1905

_ Mme Le Pen parle d’ « apaiser la France » mais en excluant celles et ceux qui ne seraient pas  « Français de souche » et en prônant plus d’autorité et de répression (bien lire son programme)

_ Mme Le Pen se déclare « sociale » mais veut refuser l’accès gratuit dans les écoles aux enfants étrangers

_ Mme Le Pen se dit « féministe » mais remet en cause les libertés des femmes à disposer de leur corps

_ Mme Le Pen veut remettre « La France en ordre de marche »mais se soustrait à la justice

Nous, héritiers des résistants et de leurs valeurs connaissons tous ces mécanismes « démagogiques » qui passent par la manipulation du discours, par la propension à se réclamer du peuple et à dénoncer les élites, par l’exploitation des peurs fantasmées et nous savons, parce que l’Histoire nous l’a montré, que tout ceci conduit fatalement à des régimes où les droits fondamentaux des êtres humains sont bafoués : il devient donc impératif d’agir contre l’ignorance et l’obscurantisme et de faire barrage aux nostalgiques (car il y en a) des heures sombres de notre Histoire.

Disons « non » au Front National !

Que chacun-e d’entre nous s’engage à résister aux engrenages insidieux des extrémismes, des racismes et des exclusions, car le rejet de l’Autre ne nous mènera nulle part et ne résoudra en rien les problèmes que notre société rencontre aujourd’hui

Ce courant d’idées a déjà été au pouvoir : ce fût à Vichy, en 1940, sous l’occupation nazie, l’aventure de la collaboration avec le Maréchal Pétain.

Certains voudraient-ils vivre une seconde expérience, ignorant ou oubliant la nature abjecte de la première ?

D’autres, nombreux, seraient-ils tentés, notamment les plus jeunes, d’aller « à la pêche » au lieu d’aller voter ?

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S'abstenir c’est laisser le champ libre à Marine Le Pen…

Prenez le temps d’une réflexion lucide sur ce que l’homme est capable de faire à l’homme dans des situations extrêmes.

Certains d’entre nous ont vécu cette période noire et vous demandent de bien réfléchir.

S’abstenir aux présidentielles revient à donner son bulletin en faveur de l’extrême droite,                 car eux iront voter.

Au nom des valeurs républicaines de Liberté, de Justice et de Fraternité qui furent celles de la Résistance au nazisme et au nom de la mémoire de la Déportation, nous appelons solennellement les citoyens-nes français-es au devoir absolu d’ingérence démocratique en votant contre Marine Le Pen, le 23 avril 2017

VOTONS pour empêcher des « lendemains qui déchantent », retrouvons ensemble la Fraternité et construisons, ensemble, « les Jours Heureux » dont rêvaient nos aînés-es.

« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » (Albert Camus)

Le Comité National de «Résister Aujourd’hui » réuni le 14 avril 2017