Le 27 avril 2017, Emmanuel Macron, lors d’un meeting à
Arras déclarait :
« La fracture sociale, on en parle depuis 20 ans.
Elle est essentielle et elle reste là. Hé oui, on ne peut pas faire réussir le
pays si ce n’est la réussite que de quelques-uns »
Dans son discours devant le congrès à Versailles le 3
juillet 2017 nous l’entendions affirmer :
« Les Français demandent à leur gouvernement de
rester fidèle à l’histoire de la France ».
Il se targue de vouloir faire une nouvelle politique avec
tous les ‘’progressistes’’.
Au
nom des Résistants qui ont combattu pour la Liberté, l’Egalité et la
Fraternité,
nous le prenons ‘’aux mots’’,
que son gouvernement fasse sortir des difficultés et de
la misère toutes celles et tous ceux que la société a sacrifié car, nous
l’avons déjà démontré, les national-populismes prospèrent toujours sur le
terreau du chômage, de la misère et de l’inculture et nous n’en voulons pas.
Ce marais de la Colère, de la Haine et de l’Intolérance,
il faut l’assécher d’urgence en prenant, à court terme, des mesures économiques
et sociales hardies en faveur de toutes celles et tous ceux qui, trompés, en souffrance, se jettent inconsciemment dans les bras de
l’extrême droite ou rejoignent un Islam intégriste.
Le programme du Conseil National de la Résistance très
ambitieux prônait la participation des citoyens à la conduite de la nation et
leur émancipation sur les forces de l’argent en préconisant :
«l’instauration d’une véritable démocratie économique
et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et
financières de la direction de l’économie…….le retour à la nation des grands
moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources
d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des
grandes banques»……………….……des mesures sociales, dont un rajustement important
des salaires et un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous
les citoyens des moyens d’existence décents…..……..……………….le droit à l’Education
et à la Culture pour tous ».
Ce programme dit ‘’des Jours
Heureux’’ est considéré comme la véritable pierre angulaire du système français
et pendant des années, il a été comme le ciment du pays mais 72 ans après
qu’en reste-t-il ?
La justice économique et sociale, l'art, la culture et
l'éducation populaire, au cœur du programme du Conseil National de la
Résistance, sont pourtant, aujourd’hui encore, les ferments nécessaires à
une citoyenneté vivante, à une démocratie participative.
Aujourd’hui, exigeons du gouvernement la réalisation de ses
promesses, la fidélité à l’histoire de France, mettant fin à la
fracture sociale, en respect de la Mémoire de nos aînés qui ont combattu
dans les maquis ou souffert dans les camps et ont su remettre la France en
marche.
Reprenons toutes et tous,
ensemble, nos destinées dans une nation plus
juste, plus démocratique, plus généreuse où chacune et chacun pourra
travailler, se nourrir, se loger, se soigner, s’éduquer et se cultiver comme le
prévoyait le programme du Conseil National de la Résistance et
comme le 1er gouvernement de la 4ème République a eu le courage de
l’appliquer dès 1945, dans une France
pourtant exsangue après 5 années de guerre et de privations.
Sinon, avec Léo Ferré,
"nous donnerons l’alarme avec des cris
d’oiseaux"
Michel VIAL Président-Fondateur
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