13 juin 2013

Soirée-conférence à Lambesc (13)

 

Plus jamais ça ! Pour une mémoire vivante et partagée

Tout commença dans les années ‘’trente’’ sur fond de crise économique, de chômage et de misère grandissante. Puis le fascisme et le nazisme, telle une déferlante, se répandirent sur l’Europe. Nous savons ce que nos parents, grands ou arrières grands parents ont vécu, ont souffert. Laisserions-nous, par ignorance, par passivité, recommencer les choses ? Nous laisserions-nous leurrer par les discours et promesses ? Nous laisserions-nous endormir par les mêmes discours opportunistes et parfois violents qu’entendirent nos aînés ? C’est de nous et des nouvelles générations que doit jaillir à nouveau le ‘’plus jamais ça’’ des résistants et des déportés ayant vécu l’innommable.

“Jeunes gens qui me lisez peut-être, pensez-y.

Les bûchers ne sont jamais éteints et le feu, pour vous, peut reprendre.”

Pierre Seghers, Poète Résistant

En présence d’Alain Chouraqui, directeur de recherches au CNRS, Président de la fondation du Camp des Milles ; Michel Vial, Président de Résister aujourd’hui, François-René Cristiani-Fassin, Président du Mémorial Régional Jean Moulin et Alain Astaud, biographe et co-auteur de l’exposition Lambesc et son canton 39-45 : chronique des années sombres.

Entrée libre - Renseignements 04 42 17 00 62

10 juin 2013

Commémoration des combats du maquis de St Anne-Lambesc (13)

 


en hommage aux martyrs de la Résistance
ce mercredi 12 juin 2013 rassemblement à 9h30 au plateau de St Anne-Lambesc 13


Il y a 69 ans, le 11 juin 1944, les Allemands procèdent au bouclage de la colline de Ste Anne et isolent les maquisards (environ 400 hommes). Toute la matinée du 12 juin, le combat fait rage et les résistants se battent avec acharnement contre un ennemi supérieur en nombre (environ 3000 hommes) et en armement. Les maquisards infligent des pertes sévères aux assaillants, mais les munitions s'épuisent. Les Allemands mettent le feu au maquis pour les forcer à se rendre. L'ordre de dispersion est effectivement donné. L'ennemi procède alors à une "chasse à l'homme", des prisonniers et des blessés sont capturés, interrogés, torturés puis fusillés. Au terme de ces journées, 62 résistants du maquis de Ste Anne ont été tués. Ils avaient une moyenne d'âge de 28 ans
Venez nombreux aux côtés des anciens Résistants, de leurs familles et de l'Association "Résister Aujourd'hui" participer à cette commémoration en hommage aux martyrs de la Résistance.
Le rassemblement s'effectuera à 9h30 au mémorial de Ste Anne et la cérémonie débutera à 10h avec l'allocution de Jacky Gérard, Président du Syndicat intercommunal de Ste Anne.


06 juin 2013

La Haine et l'intolérance ont tué Clément 18 ans

 


Qu’attend-on pour dissoudre ces groupuscules et appliquer à Internet les lois antifascistes et antiracistes de la République ?

Nous apprenons avec une grande tristesse et une forte indignation le lynchage du jeune Clément, et nous nous associons à la douleur de ses proches.
Clément était un jeune étudiant, connu comme militant syndical et antifasciste, et les témoins désignent comme agresseurs un groupe d’extrémistes dont l’un au moins porterait une croix gammée.
Cela nous rappelle douloureusement l’assassinat par des colleurs d’affiches du F.N. d’Ibrahim Ali, 16 ans à Marseille, mais aussi de Brahim Bouaram, 29 ans, jeté dans la seine à l’issue d’un défilé du F.N.
L’horreur fasciste montre une nouvelle fois son vrai visage, et nous voyons encore, comme prémices l’image de ces extrémistes attaquant violemment les forces de police, les journalistes et caméramans, après la manifestation « anti-mariage pour tous ».

Au nom du vécu de nos anciens de la Résistance et de la Déportation, dont elle se veut l’héritière, notre association demande, avec force et détermination au Président de la République et au ministre de l’intérieur, la dissolution immédiate du groupe responsable de cet assassinat et des enquêtes approfondies sur tous les groupes extrémistes violents, en particulier de la mouvance identitaire, ainsi que leurs dissolutions si nécessaires.

La République ne peut tolérer des comportements et des crimes qui, par des engrenages bien connus, menacent ses fondements démocratiques et ouvrent la voie au fascisme si l’on n’y résiste pas.

« Résister Aujourd’hui » le 6 juin 2013