15 septembre 2020

27 mai 2020 : Les Femmes dans la Résistance

 Le 27 mai 1943, le Conseil national de la Résistance (CNR) se réunit pour la première fois clandestinement sous la présidence de Jean Moulin. 

Rappelons-nous également que c’est le 15 mars 1944 que le CNR publiera son programme               « Les Jours Heureux ». Depuis 2013, le 27 mai est la journée nationale de la Résistance.   "Femmes Solidaires" Marseille a invité Résister Aujourd’hui à venir déposer une gerbe en souvenir et en hommage à tous ceux et à toutes celles qui, souvent au péril de leur vie, ont combattu les nazis, le régime de Pétain et pour notre liberté. En particulier, cette année, il a été rendu hommage aux femmes résistantes, ces grandes oubliées de l’Histoire. 

« Sans elles, la moitié de notre travail eût été impossible » dira Rol Tanguy à la libération.

 Ces femmes, dont le rôle a été trop souvent occulté, dont la place dans la société n’était pas reconnue, citoyennes de seconde zone, sans droit de vote, ont eu un rôle décisif dans la victoire. Elles s ‘appelaient Danielle Casanova, Denise Vernay, Marie Madeleine Fourcade, Madeleine Riffaud, Germaine Tillon, Marie-Claude Vaillant Couturier, Cécile Rol-Tanguy, Lucie Aubrac, Marie-José Chombart de Lauwe et d’autres encore plus anonymes comme les deux jeunes marseillaises Jacki Faïta et Juliette Giraudi qui allant à la plage dérobaient les armes aux soldats allemands. 

Ces femmes qui s’engagèrent pour leur pays, ont fait oublier la maxime populaire selon laquelle la guerre serait une « affaire d’homme ».                                                                                                  Elles ont montré haut et fort ce que résister veut dire.                                                                              Elles étaient agentes de liaison,secrétaires,en première ligne pour les repérages des lieux, pour transporter des armes et des explosifs.                                                                                             Elles distribuaient des tracts, rédigeaient des journaux clandestins. Certaines étaient cheffes de réseaux.                                                                                                                                             Elles ont caché, hébergé, nourri, approvisionné. Celles qui étaient arrêtées au cours de ces missions risquaient l’emprisonnement, la déportation, l’exécution. Voilà ce que dit le résistant et historien, ancien secrétaire particulier de Jean Moulin, 

Daniel Cordier « Les femmes s’occupaient de tout. La Résistance n’aurait jamais existé sans l’engagement des femmes. Les femmes étaient partout et elles étaient la structure interne de la Résistance. c’étaient elles que l’on utilisait comme courriers pour aller de la zone libre à la zone occupée. » 

Avec "Résister Aujourd’hui", nous avons toutes et tous l’ambition de poursuivre ce combat. 

« Le verbe Résister doit toujours se conjuguer au présent » comme le disait     Lucie Aubrac, membre de notre Comité de Parrainage

 Dany Colombo 

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